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 Savoir gérer sa fatigue, ça change la vie !

Savoir gérer sa fatigue, ça change la vie !

Mercredi, Septembre 14, 2022 Femme épuisée par son jogging en montagne

Vous vous sentez fatigué ? Et vous vous dites « Je n’y peux rien » ? Nous croyons souvent devoir faire une liste interminable de choses et ne pas pouvoir arrêter le rythme effréné de notre vie. Et pourtant ! La fatigue n’a rien d’anodin, car elle peut avoir des répercussions importantes. Or nous avons le pouvoir de reprendre le cours de notre vie en main. Apprendre à gérer votre fatigue peut changer la vie. C’est comme si vous portiez en permanence un bagage très lourd. Allégez votre valise et le voyage devient plaisir !

La fatigue est une question fréquente en coaching. Est-ce normal d’être toujours éreinté ? Que puis-je y faire ?

L’épuisement peut être physique ou bien mental, passager ou chronique, normal ou pathologique. Il peut donner lieu à des insomnies récurrentes ou à des problèmes de santé, parfois graves. Jusqu’à un burnout avec de lourdes séquelles.

Les signes sont différents selon la personne : certains perçoivent d’abord la fatigue mentale puis les répercussions sur le corps. D’autres à l’inverse, ressentent d’abord l’épuisement physique puis l’incidence sur le mental.

Nombreux sommes-nous à vivre sur un rythme effréné, à ne pas écouter notre corps et à ne pas savoir comment gérer le surmenage quand il arrive.

Or la fatigue est liée à l’excès d’énergie que nous donnons. Nous devons donc apprendre à gérer l’énergie que nous mettons dans notre vie.

Car l’idée n’est pas de faire disparaitre la fatigue. Mais il s’agit de ne pas dépasser une limite acceptable pour nous et de pouvoir nous reposer.

Être fatigué n’a rien d’anodin. Lors d’une période d’épuisement, nous ne sommes pas en pleine capacité de nos moyens et de notre intelligence. Avec tous les risques que cela peut comporter.

Ensuite à long terme, accepter d’être fatigué comporte un réel danger de dépasser un stade irrémédiable après lequel on ne pourra pas récupérer complètement.

Ce seuil dépend de chaque individu. Car nous ne sommes pas tous sensibles au surmenage de la même façon.

Finalement, la fatigue, c’est un peu comme le capital soleil : quand on a trop puisé dedans, on ne peut pas revenir en arrière.

La fatigue s’accompagne parfois d’un sentiment de tristesse, de vide.

Vous en êtes-vous déjà rendu compte ? Quand on doit réaliser des actions qui n’ont pas de sens, qui ne sont pas constructives à nos yeux, on s’épuise très vite. Avancer quand on sait qu’on va dans le mur ou dans le ravin, c’est usant.

En revanche, quand on avance vers un bel objectif, quand on sait pourquoi on agit, alors on ne sent pas sa fatigue !

La fatigue est donc liée à la conscience de ce qu’on réalise ou de son inconscience. Quand on est en accord avec ce qu’on fait, avec ce qu’on vit, avec la société qui nous entoure, on est serein et on supporte mieux la fatigue.

À l’inverse, quand nous subissons une situation que nous n’arrivons pas à régler, ou quand nous ne vivons pas la vie que nous voudrions, nous sommes vite éreintés. Et l’époque troublée que nous traversons ne nous aide pas à vivre en pleine cohérence.

En effet, ce qui nous entoure peut contribuer à l’épuisement. Moins nous sommes en adéquation avec notre environnement au sens très large — géographique, social, nature… — plus nous risquons d’être épuisés.

Nous pouvons être fatigués par une forte chaleur, par un entourage que nous n’apprécions pas ou qui nous ennuie…

Pour ne pas être marginaux ou antisociaux, nous nous efforçons de suivre le rythme de la société. Toujours plus, toujours plus vite. Mais plus nous nous éloignons du rythme du soleil, plus nous devons puiser de l’énergie pour nous adapter, avec le spectre du surmenage.

Parfois notre organisation est en cause. Un meilleur aménagement pourrait nous dégager du temps.

Mais plus profondément, dans ce monde en perte de repères, de valeurs collectives et individuelles, nous pouvons ployer sous le poids des responsabilités morales.

On peut s’étonner de se sentir très fatigué, alors qu’on ne fait rien. Par exemple en début de vacances ou en arrêt maladie.

En fait, à ces moments-là, nous passons du déni de la fatigue à la compréhension de l’épuisement. Une première étape avant l’acceptation et le changement. Un stade où nous acceptons de nous reposer.

Car la société nous culpabilise dès que nous voulons nous reposer. Elle nous réclame toujours plus de compétitions, d’objectifs. C’est un challenge à la fois mental et physique qui nous fait dépasser le bon équilibre.

Et nous oublions de prendre du temps pour être, pour observer, pour nous reposer, pour suivre le rythme naturel du monde.

Nous sommes complémentaires, mais nous ne sommes pas égaux. En particulier en termes de résistance et de physiologie. Or de nombreuses femmes essayent de suivre un rythme d’homme et elles s’épuisent.

Souvent, elles se rajoutent des pressions, par-delà celles dictées par la société.

Et au travail, elles ont plus souvent des fonctions où on donne beaucoup. Or il est plus fatigant de donner que de recevoir.

À l’inverse, souvent, les hommes récupèrent plus vite et savent mieux se protéger de la fatigue.

D’abord apprendre à connaitre nos valeurs et nos besoins et à les écouter.

Puis identifier ce qui nous fatigue. Les causes sont souvent nombreuses et enfouies, car souvent nous disons : « je n’ai pas le choix, je dois le faire. »

Ensuite, accepter de se libérer, en distinguant ce qui est bon pour nous et ce qui nous est imposé.

Et mettre en place ce qui nous est bénéfique pour entrer dans un schéma positif.

Ce travail n’est pas simple à faire seul, car il faut fouiller, creuser pour révéler. C’est pourquoi il est judicieux de se faire accompagner.

Et d’autres sujets peuvent émerger :

  • Les responsabilités. Quelles responsabilités avons-nous ? Sommes-nous obligés de les porter ? Lesquelles acceptons-nous d’avoir ?
  • L’organisation : Comment mieux nous organiser ? Sommes-nous obligés de tout faire ? Pouvons-nous déléguer certaines tâches ?
  • Les limites : Quelles limites nous posons-nous ? Qu’est-ce qui est acceptable pour nous ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ?

Pour mieux gérer sa fatigue, il faut donc l’accepter, la comprendre puis opérer des changements. Un coach peut vous aider à avancer sur ce chemin. Il peut intervenir avant et après le point de bascule :

  • Comment réagir avant d’atteindre le moment critique ?
  • Comment récupérer après un burnout ?

Prendre soin de soi devrait être une évidence. Et pourtant ! C’est un véritable apprentissage dont on n’a pas toujours les clés. Souvent on l’apprend au moment critique, quand c’est une question de survie. Mais il n’est pas trop tard ! Quelle que soit votre situation, elle n’est pas immuable.

Vous souhaitez vous faire accompagner ? Contactez-moi !

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