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Nous vivons chaque jour des émotions. Et quand tout se passe bien, elles nous permettent de nous comprendre et facilitent notre relation aux autres. Pourtant, certains les vivent mal, parce qu’elles sont trop intenses ou inexprimées ou parce qu’elles ne s’extériorisent pas. Apprendre à les identifier, les accepter et savoir vivre avec, c’est possible avec le coaching de vie.

La gestion des émotions commence par identifier le ressenti d’une émotion. On les sépare en émotions positives, qui procurent de la joie du bien-être ; et les émotions négatives qui sont source de stress, de paralysie parfois, et même de dépression.

Et puis, il y a le registre de l’intensité. Une émotion très intense ne se vit pas de la même façon que la même dans une gamme plus douce. Un trop-plein peut être source de mal-être.

Pour l’identifier, on peut être à l’écoute de notre corps : ses différences de température, la transpiration ou la boule au ventre pour les émotions négatives. Les étincelles dans les yeux ou les papillons dans le ventre, pour celles qui sont positives.

Nous le remarquons autour de nous. Certains savent bien gérer leurs émotions, alors que d’autres ont du mal à les identifier ou bien ont un problème d’intensité.

Par exemple, les hypersensibles ressentent chaque émotion avec une intensité trop forte, pour être vécue sereinement.

Et certains ne les ressentent pas ou avec une intensité très faible. Or, comprendre ses propres émotions et celles de l’autre est nécessaire à une bonne relation.

Et l’intensité peut être variable à différents moments de la vie, ou selon le contexte extérieur. Cela peut ajouter à notre confusion et participer au mal-être.

Certaines personnes ne savent pas identifier les émotions. C’est une source de souffrance, car il y a un ressenti, mais il n’est pas reconnu.

Et puis s’ajoutent notre éducation, notre milieu et notre environnement. Dans certaines cultures, il est bon, ou pas, de montrer ses émotions. Par exemple, dans le milieu artistique, on s’attend à des émotions fortement exprimées. À l’inverse, on n’attend pas de débordement de la part d’un trader à la bourse. On est donc influencé par ce qu’on peut montrer, par ce que les autres s’attendent à voir s’exprimer. Et donc on s’autorise, ou pas, à exprimer des émotions.

Somme toute, une émotion s’exprime à l’intérieur de nous et aussi s’extériorise. C’est donc un équilibre subtil entre les deux qui peut nous rendre serein et en bonne relation avec les autres.

Or certaines personnes sont plus fortes pour le côté intérieur, et d’autres pour l’extérieur. Et cela influence la communication que nous avons avec les autres et avec nous-même. Quand on intériorise beaucoup, on communique mal avec les autres, d’où une éventuelle difficulté dans les relations aux autres. Et quand on extériorise beaucoup, on n’envoie pas de bons signaux à soi-même, d’où un éventuel mal-être.

Pourtant, les émotions sont révélatrices pour nous-même. Elles nous permettent de savoir ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas.

Et il faut savoir s’adapter au contexte. Parfois, c’est intéressant de laisser libre cours à nos émotions. Dans la sphère familiale et amicale par exemple. À d’autres moments, on doit savoir cacher nos émotions. C’est le cas des examens ou des entretiens.

Quelle qu’elle soit, une émotion génère une perturbation, une modification de nos ressentis. Que ce soit la joie, le bien-être ou au contraire, le stress, la colère, les émotions bouleversent, bousculent.

Si on ne les contrôle pas, notre sérénité et notre communication avec les autres deviennent compliquées. Savoir gérer ses émotions ou apprendre à les gérer, c’est gérer ce qu’on en fait et comment on les vit.

Il faut donc savoir les identifier et les comprendre, et puis les accepter et parfois les apprécier. D’ailleurs, quelles qu’elles soient, les émotions prouvent que nous sommes vivant ! Et enfin, il faut apprendre à bien les vivre. Dans toutes les situations, puisque la gestion sera différente selon leurs intensités. Et aussi, en fonction des moments.

En effet, vivre une émotion se passe en 3 temps. D’abord, on la vit par anticipation. On peut donc apprendre à se préparer, surtout quand on a un tempérament anxieux. Cet avant-goût permet aussi d’en profiter davantage, quand c’est une émotion positive.

Ensuite, on la vit au moment présent. On doit donc apprendre à la gérer quand elle survient.

Et enfin, une émotion peut durer. La question alors est de savoir combien de temps. Par exemple, quand on reçoit une mauvaise nouvelle, on est triste et c’est normal. Si on est triste très longtemps, cela pose problème.

Plusieurs signes peuvent nous alerter.

D’abord, quand nos émotions nous empêchent de passer à l’action, que ce soit en parole ou en geste. Nous n’arrivons pas à exprimer ce que nous avons à dire. Ou bien, nous ne pouvons plus bouger, tétanisé par la peur, par exemple.

Un autre signe, c’est la distance entre le message qu’on a à l’intérieur de soi et celui qui est décodé par les autres. Nos émotions n’ont donc pas été exprimées correctement à l’extérieur.

Ou bien, parfois, les autres nous renvoient une information qui nous parait à l’opposé de notre ressenti. « Tu n’as pas d’émotion. » « Tu es un vrai robot. » « Tu es volcanique. »

Parfois, c’est un mal-être qui alerte. Il peut être diffus et inexpliqué.

Ou bien notre corps envoie des signaux. Cela peut être des problèmes de peau, la peau qui démange par exemple. Ou des maux de ventre, de dos, des crispations. Selon les cas, il peut s’agir de rigidité ou, à l’opposé, d’apathie, comme les personnes amorphes après un traumatisme.

Le problème peut être à l’origine d’un rapport compliqué à la nourriture. Les émotions peuvent couper la faim ou bien l’augmenter. Et pour les cas les plus extrêmes, cela peut aller jusqu’à l’anorexie.

Dans certains cas, il faudra mettre en place un suivi médical. C’est pourquoi il vaut mieux dénouer avant, par du coaching par exemple.

On le voit, les symptômes sont très variés selon la personne, mais aussi, la période de la vie, ou le type d’émotion.

Selon les cas, on peut changer de rythme. En effet, quand on a trop d’émotion et que cela va trop vite, c’est compliqué. Prendre du temps pour analyser et retrouver du calme peut être bénéfique. On peut alors s’isoler, ou bien se retrouver seul au milieu des autres avec de la lecture par exemple, ou encore travailler avec quelqu’un d’extérieur qui nous aide.

Quand on n’a pas assez d’émotion, il s’agit plutôt de se confronter à des situations pour les déclencher. C’est comme se rapprocher du feu pour mieux le sentir. On va donc être amené à sortir de sa zone de confort.

Les émotions sont parfois des signaux pour nous dire que nous ne sommes pas sur le bon chemin ou pas au bon endroit. Quand on est en cohérence avec soi-même, en accord avec ce qu’on est et ce qu’on vit, alors on vit dans la sérénité. Si ce n’est pas le cas, il faut parfois changer de chemin ou ajouter des éléments sur le chemin.

Un élément utile pour mieux vivre ses émotions, c’est l’activité physique puisque cela canalise notre trop-plein d’émotions. Selon les personnes et les moments, il faut faire sortir ces émotions : on se dépensera avec des sports plus intenses. Et parfois, on a besoin d’agir dans l’autre sens, de développer l’intériorité : on fera des activités plus calmes comme le yoga. Certains sports permettent de faire les deux, comme la marche, la nage ou la danse.

Dans tous les cas, il s’agit de calmer l’esprit. Et chacun de nous ne le fait pas de la même façon : certains auront besoin de se dépenser avec une activité physique intense, d’autres plus calme.

Et quand cela ne suffit pas, il faut voir un spécialiste.

Le coaching de vie peut aider à mieux vivre ses émotions. Il va permettre de mieux les identifier et de mieux les comprendre. Savoir identifier le type d’émotions et leur intensité. Les relier à un contexte parfois.

Il va permettre de travailler sur l’intensité pour qu’elle ne soit plus perturbante : les atténuer si elles sont trop fortes, les développer si elles sont trop faibles, ou encore les faire éclore si on ne ressent rien. On va donc apprendre à repérer les indicateurs pour savoir ce qu’il faut faire et comment s’adapter.

On travaille donc pour accepter ses émotions et les aimer. Pour ne plus avoir peur de leur intensité. Et ensuite, savoir comment gérer ou adapter son comportement.

Le coaching permet de travailler les émotions dans les choses banales de la vie, dans le quotidien et aussi dans les moments où on sort de notre zone de confort.

Car les émotions, c’est fascinant comme la complexité du corps. Apprécier leurs diversités, la multitude de leurs expressions. Contempler les émotions exprimées à tout âge de la vie, du nourrisson à nos anciens. C’est ce qui nous rend vivant et humain.

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