Le silence, reflet de l'état de notre communication

Aimez-vous le silence ? Ou bien le subissez-vous ? Savez-vous le manier et l’utiliser à bon escient ?

À l’image du chat qui sait très bien se faire comprendre sans parole, le silence est aussi un outil de communication à part entière. Harmonieux ou pesant, parfois nécessaire, le silence reflète l’état de notre communication. Partons à la découverte du silence, de son bon usage et de votre relation au silence pour mieux vous affirmer et vous épanouir.

Le silence, une autre façon de nous exprimer

Avez-vous remarqué le poids des silences dans la musique ? Comme une respiration, il crée du rythme, du contraste, de la tension, de la surprise. Il donne du sens à la mélodie.

De même, dans nos relations humaines, le silence fait partie de la communication, au même titre que les mots, les gestes, les expressions ou le ton de la voix. Le silence est un langage non verbal qui transmet aussi des messages, des émotions et des intentions.

Quand nous nous exprimons, les moments de silence sont essentiels. Ils permettent de reprendre notre respiration, de prendre le temps de réfléchir à ce que nous allons dire. Parfois aussi d’avoir la sagesse d’attendre d’être écouté pour parler.

Les silences permettent aussi d’écouter l’autre, de lui montrer qu’on est attentif, qu’on respecte son point de vue.

Le silence est une marque de considération, de confiance, de complicité. Quand on est avec une personne proche, on n’a pas besoin de remplir le vide par des mots inutiles. On peut apprécier le silence comme un moment de partage, de sérénité.

À l’écrit aussi, le silence a sa place. Par exemple, quand on décide de ne pas répondre à un mail. Cela peut être une façon de marquer son désaccord, son mécontentement, son indifférence.

Face à des personnes qui abusent, qui nous harcèlent ou qui nous insultent, il vaut mieux stopper la communication et répondre par le silence. C’est une façon de se protéger et de ne pas alimenter le conflit.

Mais savoir se taire ne veut pas dire se renfermer sur soi ou se laisser faire. Il faut trouver le juste équilibre entre le silence et la parole, entre l’écoute et l’expression.

Être à l’aise avec le silence est un reflet de son affirmation de soi. Nous devons savoir décoder le silence de l’autre et adapter son propre silence en fonction du contexte et de son message. C’est une compétence qui s’apprend et qui se développe avec l’expérience et la pratique.

Mais pourquoi se taire ? Quelles raisons nous pousseraient au silence ?

Les raisons du silence, un langage à décrypter

Plusieurs raisons peuvent expliquer notre silence. On peut se taire par envie, par besoin, par frein ou par intérêt.

Ces silences qui nous empêchent de nous exprimer

On peut se taire parce qu’on manque de confiance en soi. On ne sait pas comment communiquer, on a peur du jugement des autres ou on ne sait pas gérer sa prise de parole en public. On préfère alors rester dans son coin, plutôt que s’exposer au regard des autres.

On se tait parfois parce qu’on ne sait pas quoi dire. On se compare aux autres et on se sent décalé : on se sent idiot ou bien trop intelligent. On pense qu’on n’a pas besoin des autres ou qu’on n’a rien à leur apporter.

Ces silences sont des freins à notre épanouissement personnel et professionnel. Ils nous empêchent de nous exprimer et de partager nos idées, nos émotions, nos besoins. Ils nous isolent et nous passons à côté de belles rencontres.

Pour s’en sortir, il faut travailler sur soi-même, sur son estime de soi, sur sa communication. Apprendre à s’affirmer, oser parler. Il faut aussi apprendre à écouter les autres, à les respecter, à les apprécier pour trouver sa place dans le monde.

Le coaching est un bon outil pour vous aider. Il vous permet de prendre conscience de vos forces et de vos faiblesses et de vous affirmer pour mieux communiquer.

Ces silences que nous choisissons

On peut choisir de garder le silence. Par exemple, quand on veut garder un secret, quand on veut ménager la susceptibilité de quelqu’un, quand on veut éviter un conflit ou quand on veut créer un effet de surprise.

Marque de stratégie ou de diplomatie, le silence nous permet de gérer les situations délicates avec finesse et intelligence. Il faut alors savoir doser le temps et l’intensité de ces moments.

Tout un art, là aussi !

Ces silences qui nous protègent

Le silence peut être une arme pour se protéger. Quand on est fatigué, quand on est blessé, quand on est en colère ou quand on est triste, le silence peut être une pause, un refuge.

Face à des situations difficiles comme la maltraitance, le harcèlement ou face à un pervers, le silence devient une défense.

Nous en avons besoin pour notre bien-être. Il nous permet de reprendre des forces, de faire le point, de gérer nos émotions ou de panser nos blessures.

Il faut savoir s’accorder des moments de calme et de solitude, écouter son corps et son esprit et respecter son rythme et ses limites. Si vous éprouvez des difficultés à prendre soin de vous-même, le coaching peut vous aider à mieux vous comprendre et à respecter votre rythme.

Ces silences destructeurs

Mais tous les silences ne sont pas positifs. Certains sont néfastes pour nous-mêmes ou pour les autres. Par exemple :

Que nous en soyons acteurs ou victimes, ces silences sont des pièges qui nous enferment dans une spirale négative et nous font souffrir. Ils nous empêchent de vivre pleinement. Se faire accompagner permet de sortir de cette spirale et de (re)trouver le chemin de la sérénité.

Ces silences que nous subissons

Certaines personnes sont particulièrement silencieuses. Vivre ou travailler avec un « taiseux » peut être un vrai défi.

Peut-être ne laissons-nous pas de place à la parole de l’autre. Ou bien cette personne se tait, indépendamment de nous. Il y a alors un déséquilibre de communication, source de frustration, de tension, d’incompréhension.

La personne silencieuse peut se taire parce qu’elle a un problème de communication, par respect, par peur ou par égoïsme. Quelles qu’en soient les causes, les non-dits s’accumulent.

La communication peut vite devenir compliquée, notamment dans un couple. Si l’on souhaite cultiver une relation épanouissante, on devrait envisager un coaching de couple.

Le silence est donc un art à utiliser à bon escient en maîtrisant son bon usage. Mais savez-vous comment se porte votre relation au silence ?

Où en êtes-vous avec le silence ? Petit tour d’horizon de notre relation au silence

Le cinéma muet a su mener l’art du silence à son paroxysme. Sans aller jusque-là, nous pouvons en faire un allier pour mieux communiquer. Nous vous proposons un petit bilan pour savoir où vous en êtes.  

Savoir gérer le silence, c’est d’abord comprendre que si nous parlons ou si nous ne parlons pas, l’impact peut être différent.

Est-ce que vous savez utiliser les silences ? Savez-vous le doser ?

Et le silence a d’autant plus d’impact que notre langage non verbal est cohérent avec notre message.

Est-ce que votre communication non verbale vous permet d’être expressifs et de vous faire comprendre ? Savez-vous aussi vous faire comprendre sans parler ?

Nous devrions être capables de décrypter le silence de l’autre pour mieux le comprendre.

Comprenez-vous pourquoi l’autre se tait ? Comprenez-vous le langage de son corps ?

Le silence peut être un moment de félicité partagée, de connexion à l’autre.

Savez-vous apprécier le silence ou avez-vous peur des vides ? Avez-vous un vide en vous à combler ?

Ensuite, il y a des contextes où le silence est de mise et d’autres où il est de trop. Il faut savoir parfois cacher certaines choses ou certaines émotions pour respecter les codes ou pour se protéger et parfois être authentique pour nouer des relations fortes et durables.

Savez-vous changer de registre quand il le faut ? Êtes-vous à l’aise dans les 2 attitudes ?

S’enfermer dans le silence, ne pas oser parler est aussi un frein à la communication. L’équilibre est un dosage subtil.

Savez-vous aussi prendre la parole, vous faire entendre, prendre votre place ? Savez-vous vous défendre quand il le faut ?

Parfois, la discussion est stérile, blessante ou brutale.

Savez-vous accepter de vous taire pour accélérer une réunion ou abréger une discussion ?

Nous avons parfois besoin de silence. Pour nous reposer, pour nous protéger, pour apprécier…

Les autres respectent-ils vos silences ? Savez-vous leur faire comprendre votre besoin de silence ?

Vous le voyez, c’est tout un art de se taire autant que de parler.

Et quand nous sommes capables de bien gérer notre silence et celui des autres, nous sommes en harmonie avec le monde, avec nous et avec les autres.

Si vous vous posez des questions, si vous fuyez le silence ou au contraire si vous vous y enfermez, si vous avez du mal à vous affirmer, si vous avez du mal à supporter le silence des autres, le travail en coaching peut vous aider. Si vous souhaitez vous faire accompagner, contactez-moi !

Fiabilité et engagement, et si c’était la clé du bonheur ?

Dans nos sociétés occidentales, l’individualisme fait parfois oublier les bénéfices de l’engagement. Pourtant, nous sommes invités à nous engager dans tous les pans de notre vie : au travail, dans la vie quotidienne, avec notre famille, nos amis ou bien pour des causes qui nous sont chères. Mais certains refusent de s’investir. D’autres le sont tellement qu’ils sont débordés. Alors, pourquoi s’engager ? Envers qui ou envers quoi ? Quelles conséquences cela a-t-il sur notre vie, sur notre rapport aux autres et sur notre épanouissement ?

Être fiable et choisir de s’engager

« Mon amie a peur de s’engager. » « Mon manager me reproche de ne pas être assez engagé dans mon travail. » Que ce soit dans la vie professionnelle ou dans les relations personnelles, on attend de nous que nous nous engagions. Et à l’inverse, nous estimons souvent que les autres ne sont pas assez investis.

Or l’engagement, c'est une promesse ou un contrat par lequel on se lie à une organisation, une cause, une personne ou un groupe. Il est inscrit dans la durée et il peut évoluer : on peut rompre un engagement ; on peut s’engager ailleurs.

Il peut s’agir d’un engagement spécifique et extrême comme dans l’armée où on s’engage pour la patrie. Ou bien d’un engagement plus ordinaire comme dans un mariage.

Ce qu’il faut retenir, c’est que l’engagement suppose le choix et la conscientisation : nous faisons le choix de cet engagement et nous savons envers quoi/qui et pourquoi nous sommes engagés. Cette notion fait partie des concepts de vie qui modèle notre existence à partir de nos valeurs.

Engagement versus fiabilité

Fiabilité et engagement, quelle différence ? Une personne fiable est quelqu’un sur qui on peut compter, en qui on peut avoir confiance. Il s’agit d’un état d’être, d’une qualité intrinsèque.

Comme dans l’engagement, il s’agit de respecter ce que nous avons dit pour que nos paroles et nos actions soient cohérentes. Mais il n’y a pas de conscience du pourquoi.

Par exemple, si nous accomplissons notre travail, on dira de nous que nous sommes fiables : les tâches sont effectuées.

En revanche, si nous sommes engagés dans notre travail, cela veut dire que nous avons choisi ce travail et que nous savons pourquoi nous accomplissons ces tâches. Nous avons mis donc du sens et de la conscience dans notre travail.

Nous pouvons quitter ce travail en rompant notre contrat qui nous lie à l’entreprise. Cela ne nous empêche pas de rester fiables.

S’engager un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout !

Entre ceux qui refusent de s’engager et ceux qui donnent leur vie pour leur engagement, le champ est vaste et montre que notre implication a des répercussions sur notre équilibre et notre entourage.

Le refus de l’engagement

Ne pas vouloir s’engager, c’est le credo d’une personne égoïste. Tout à la recherche de son plaisir, il ne respecte pas les autres.

Confondant plaisir et bonheur, il veut jouir des choses de la vie et des gens, sans penser aux conséquences ou aux lendemains. Et pour un épicurien, s’engager est impossible.

Parfois, la peur du regard des autres bloque l’engagement. Parce qu’il est le reflet de nos choix et de nos valeurs, s’engager demande un certain courage. Mais sans engagement, notre vie reste superficielle.

Si nous voulons pouvoir nous retourner sereinement au crépuscule de notre vie et contempler ce que nous avons construit, il nous faut nous ouvrir aux autres.

Et si c’est l’autre qui n’arrive pas à s’engager envers nous, que ce soit une relation amicale ou amoureuse, nous devrions prendre le temps de comprendre la situation et la force de notre implication. Le coaching peut nous aider à saisir ce qui dépend de nous et ce qui dépend de l’autre.

L’engagement, une injonction pour certains

Sois parfaite. Sois gentille. Les injonctions pèsent sur nous et nous ont parfois incités à nous engager sans en être pleinement conscients. Nous nous engageons alors dans une cause ou dans une vie de couple pour faire plaisir ou pour répondre à une attente.

Pour (re)trouver une sérénité, nous avons besoin d’un rééquilibrage. Nous serons peut-être momentanément moins fiables, le temps de nous réapproprier nos choix de vie. Mais nous gagnerons en équilibre de vie et notre engagement sera alors réellement le nôtre.

Le coaching est un moyen précieux de rééquilibrer nos vies quand cela s’avère nécessaire. Car le coach est là pour questionner et accompagner la personne vers l’objectif qu’elle se fixe dans sa quête d’épanouissement.

L’engagement qui implique nos proches

Nos engagements ont parfois de lourdes répercussions sur notre entourage, que ce soit sur le rythme de vie ou sur les risques encourus.

Par exemple, un soignant ou un médecin dont les horaires de travail sont parfois difficiles à vivre pour la famille. Ou un militaire ou un soldat du feu qui risque sa vie pour les autres.

Quand nos engagements ont des répercussions fortes sur nos proches, il est essentiel que le conjoint soit partie prenante dans le choix de l’engagement et que cette décision soit régulièrement interrogée.

L’engagement qui nous dépasse

Certaines personnes n’arrivent pas à tenir leur engagement pour de multiples raisons : mauvaise gestion du temps, peur de l’engagement… Cette situation entraine une mésestime de nous et un décalage entre ce que nous souhaitons et ce que nous vivons.

Ou parfois, pris par notre engagement, nous nous laissons engloutir par lui, au point de nous retrouver dépasser et de ne plus être fiables. Nous sentant coupables, nous manquons de repères et nous perdons notre estime de nous.

Dans un contexte ordinaire, un engagement ne doit pas être un sacrifice. Nous devons savoir trouver un équilibre et poser des limites.

Si nous ne savons pas dire non, poser des limites ou définir un équilibre dans ses activités, le coaching peut nous aider à comprendre nos blocages et à nous donner des clés et des outils pour changer.

S’engager envers quoi et envers qui ?

Interrogeons nos engagements, qu’ils soient dans les sphères individuelles ou collectives de notre vie.

Quel que soit le contexte, notre engagement doit correspondre à nos valeurs profondes, celles qui nous animent et nous font avancer. Sans cette adéquation, nous risquons la perte de sens et notre engagement peut devenir malsain, voire morbide.

La fiabilité et l’engagement, une clé du bonheur avec soi et avec les autres

Alors si s’engager avec mesure est difficile, pourquoi l’engagement est-il souhaitable ? Car c’est un signe d’ouverture aux autres et de sérénité.

Être engagé et fiable est une clé pour s’entourer de personnes qui le sont aussi, pour avoir une bonne estime de soi et pour nourrir sa foi en la vie. Car c’est dans l’ordinaire de la vie que se trouvent ces mille choses extraordinaires et invisibles que nous pouvons décider de voir.

Savoir s’engager est aussi le gage de relations harmonieuses, qu’elles soient professionnelles, amicales ou amoureuses. En couple, c’est même une des 5 clés pour une vie de couple épanouissante.

L’engagement nous permet aussi de faire des choix en conscience et de pouvoir regarder notre vie passée avec moins de regret. Et c’est important, car 95 % des personnes en fin de vie ne sont pas satisfaites de leur vie.

Comment s’améliorer ?

Alors si nous voulons progresser, nous pouvons commencer par un exercice quotidien tout simple : chaque soir, relisons notre journée et remarquons les moments où nous avons été fiables et envers qui.

Nous pouvons aussi prendre un temps d’introspection pour noter tous nos engagements et pourquoi nous y sommes impliqués. Cela nous permettra de (re)prendre conscience des raisons qui nous ont poussés à nous engager.

La fiabilité et l’engagement sont une forme d’intelligence du cœur dans notre rapport aux autres et au monde. Gage de pérennité et d’élévation, ils nous offrent l’occasion de laisser une trace positive de notre passage sur terre. Ce sont les clés du bonheur avec soi et avec les autres. Alors, cultivons-les avec soin !

Vous souhaitez vous faire accompagner ? Contactez-moi !

Savoir gérer sa fatigue, ça change la vie !

Vous vous sentez fatigué ? Et vous vous dites « Je n’y peux rien » ? Nous croyons souvent devoir faire une liste interminable de choses et ne pas pouvoir arrêter le rythme effréné de notre vie. Et pourtant ! La fatigue n’a rien d’anodin, car elle peut avoir des répercussions importantes. Or nous avons le pouvoir de reprendre le cours de notre vie en main. Apprendre à gérer votre fatigue peut changer la vie. C’est comme si vous portiez en permanence un bagage très lourd. Allégez votre valise et le voyage devient plaisir !

La fatigue, une question d’énergie et de limite

La fatigue est une question fréquente en coaching. Est-ce normal d’être toujours éreinté ? Que puis-je y faire ?

L’épuisement peut être physique ou bien mental, passager ou chronique, normal ou pathologique. Il peut donner lieu à des insomnies récurrentes ou à des problèmes de santé, parfois graves. Jusqu’à un burnout avec de lourdes séquelles.

Les signes sont différents selon la personne : certains perçoivent d’abord la fatigue mentale puis les répercussions sur le corps. D’autres à l’inverse, ressentent d’abord l’épuisement physique puis l’incidence sur le mental.

Nombreux sommes-nous à vivre sur un rythme effréné, à ne pas écouter notre corps et à ne pas savoir comment gérer le surmenage quand il arrive.

Or la fatigue est liée à l’excès d’énergie que nous donnons. Nous devons donc apprendre à gérer l’énergie que nous mettons dans notre vie.

Car l’idée n’est pas de faire disparaitre la fatigue. Mais il s’agit de ne pas dépasser une limite acceptable pour nous et de pouvoir nous reposer.

La fatigue chronique, pourquoi faut-il s’en inquiéter ?

Être fatigué n’a rien d’anodin. Lors d’une période d’épuisement, nous ne sommes pas en pleine capacité de nos moyens et de notre intelligence. Avec tous les risques que cela peut comporter.

Ensuite à long terme, accepter d’être fatigué comporte un réel danger de dépasser un stade irrémédiable après lequel on ne pourra pas récupérer complètement.

Ce seuil dépend de chaque individu. Car nous ne sommes pas tous sensibles au surmenage de la même façon.

Finalement, la fatigue, c’est un peu comme le capital soleil : quand on a trop puisé dedans, on ne peut pas revenir en arrière.

Je suis tout le temps triste : et si j’avais perdu le sens ?

La fatigue s’accompagne parfois d’un sentiment de tristesse, de vide.

Vous en êtes-vous déjà rendu compte ? Quand on doit réaliser des actions qui n’ont pas de sens, qui ne sont pas constructives à nos yeux, on s’épuise très vite. Avancer quand on sait qu’on va dans le mur ou dans le ravin, c’est usant.

En revanche, quand on avance vers un bel objectif, quand on sait pourquoi on agit, alors on ne sent pas sa fatigue !

La fatigue est donc liée à la conscience de ce qu’on réalise ou de son inconscience. Quand on est en accord avec ce qu’on fait, avec ce qu’on vit, avec la société qui nous entoure, on est serein et on supporte mieux la fatigue.

À l’inverse, quand nous subissons une situation que nous n’arrivons pas à régler, ou quand nous ne vivons pas la vie que nous voudrions, nous sommes vite éreintés. Et l’époque troublée que nous traversons ne nous aide pas à vivre en pleine cohérence.

Le poids de l’environnement et des responsabilités morales

En effet, ce qui nous entoure peut contribuer à l’épuisement. Moins nous sommes en adéquation avec notre environnement au sens très large — géographique, social, nature… — plus nous risquons d’être épuisés.

Nous pouvons être fatigués par une forte chaleur, par un entourage que nous n’apprécions pas ou qui nous ennuie…

Pour ne pas être marginaux ou antisociaux, nous nous efforçons de suivre le rythme de la société. Toujours plus, toujours plus vite. Mais plus nous nous éloignons du rythme du soleil, plus nous devons puiser de l’énergie pour nous adapter, avec le spectre du surmenage.

Parfois notre organisation est en cause. Un meilleur aménagement pourrait nous dégager du temps.

Mais plus profondément, dans ce monde en perte de repères, de valeurs collectives et individuelles, nous pouvons ployer sous le poids des responsabilités morales.

Je ne fais rien et pourtant je suis fatigué.

On peut s’étonner de se sentir très fatigué, alors qu’on ne fait rien. Par exemple en début de vacances ou en arrêt maladie.

En fait, à ces moments-là, nous passons du déni de la fatigue à la compréhension de l’épuisement. Une première étape avant l’acceptation et le changement. Un stade où nous acceptons de nous reposer.

Car la société nous culpabilise dès que nous voulons nous reposer. Elle nous réclame toujours plus de compétitions, d’objectifs. C’est un challenge à la fois mental et physique qui nous fait dépasser le bon équilibre.

Et nous oublions de prendre du temps pour être, pour observer, pour nous reposer, pour suivre le rythme naturel du monde.

Hommes et femmes, sommes-nous égaux face à la fatigue ?

Nous sommes complémentaires, mais nous ne sommes pas égaux. En particulier en termes de résistance et de physiologie. Or de nombreuses femmes essayent de suivre un rythme d’homme et elles s’épuisent.

Souvent, elles se rajoutent des pressions, par-delà celles dictées par la société.

Et au travail, elles ont plus souvent des fonctions où on donne beaucoup. Or il est plus fatigant de donner que de recevoir.

À l’inverse, souvent, les hommes récupèrent plus vite et savent mieux se protéger de la fatigue.

Ce que nous pouvons faire pour nous sentir mieux

D’abord apprendre à connaitre nos valeurs et nos besoins et à les écouter.

Puis identifier ce qui nous fatigue. Les causes sont souvent nombreuses et enfouies, car souvent nous disons : « je n’ai pas le choix, je dois le faire. »

Ensuite, accepter de se libérer, en distinguant ce qui est bon pour nous et ce qui nous est imposé.

Et mettre en place ce qui nous est bénéfique pour entrer dans un schéma positif.

Ce travail n’est pas simple à faire seul, car il faut fouiller, creuser pour révéler. C’est pourquoi il est judicieux de se faire accompagner.

Et d’autres sujets peuvent émerger :

Pour mieux gérer sa fatigue, il faut donc l’accepter, la comprendre puis opérer des changements. Un coach peut vous aider à avancer sur ce chemin. Il peut intervenir avant et après le point de bascule :

Prendre soin de soi devrait être une évidence. Et pourtant ! C’est un véritable apprentissage dont on n’a pas toujours les clés. Souvent on l’apprend au moment critique, quand c’est une question de survie. Mais il n’est pas trop tard ! Quelle que soit votre situation, elle n’est pas immuable.

Vous souhaitez vous faire accompagner ? Contactez-moi !

Les clés pour une relation amoureuse épanouissante

« Les histoires d’amour finissent mal en général », disaient les Rita Mitsuko. Et c’est vrai que trouver le bon partenaire et construire une relation amoureuse harmonieuse est rarement un long fleuve tranquille. Et d’ailleurs, nous ne réussissons pas tous à nous épanouir dans une relation amoureuse. Tous concernés, mais pas tous égaux. Alors comment font ceux qui ont su trouver le bon partenaire et avoir une vie de couple stable et épanouissante ? Ont-ils de la chance ? En réalité, il y a 5 clés qui permettent de construire une relation amoureuse épanouissante et durable.

Les 5 clés pour une relation amoureuse épanouissante

Le concept de relation amoureuse épanouissante est difficile à définir, car nous en avons chacun une définition. Pourtant, au-delà de l’âge, du genre, et même de la culture, il y a des fondamentaux. Une base sur laquelle nous pourrons construire une belle histoire d’amour faite pour durer.

Inspirés des couples harmonieux qui s’aiment depuis longtemps, ces 5 clés dont nous pouvons nous emparer :

Être bien avec soi-même

Pour vivre une relation amoureuse épanouissante, nous devons d’abord être capables de nous aimer nous-même. Bien nous connaître. Discerner nos besoins, nos limites. Comprendre l’amour que nous pouvons nous donner et celui que nous pouvons donner à l’autre.

Parfois, nos histoires et nos blessures sont trop fortes. Nous avons peur de souffrir, nous nous fabriquons une carapace pour nous protéger. Mais elle nous empêche de vivre sereinement. Avec le soutien d’un professionnel, nous pourrons apprendre à avancer malgré une blessure passée.

Finalement, les rencontres amoureuses sont souvent une mise en lumière des problèmes que nous avons à l’intérieur de nous-mêmes. Elles peuvent être un accélérateur, aggravant une situation que nous avions l’impression de contrôler. C’est pourquoi il est utile de faire appel à un coach pour (re)trouver la sérénité.

En effet, le coaching permet de trouver des solutions et de réussir à s’adapter, quelle que soit notre situation au départ. Le coaching va donc s’intéresser aux besoins de la personne coachée, aux besoins de l’autre et aux besoins du couple. Selon les problématiques, on conseillera un coaching individuel ou alors un coaching de couple.

Savoir bien communiquer

Bien communiquer est essentiel dans tous les aspects de la vie. Mais encore plus, au sein d’un couple. Comprendre ce que voudrait l’autre et se faire comprendre est une des bases des relations amoureuses harmonieuses.

Par exemple, lors d’une rencontre amoureuse, nous pouvons avoir peur de ne pas savoir comment nous comporter, comment communiquer, comment aborder l’autre.

Et ensuite, pour que la relation reste harmonieuse et durable, ouvrir son cœur et bien communiquer reste indispensable.

Et ceux qui ont des difficultés à gérer les relations humaines, notamment avec une incompréhension des attentes de l’autre, par exemple certains HPI, auront du mal à communiquer avec le partenaire. Le coaching peut leur donner des moyens pour mieux communiquer.

Bien choisir son partenaire

Sur quels éléments devrait-on se baser pour choisir notre partenaire amoureux ? Faut-il avoir des critères de choix, comme sur les sites de rencontres ? Pourtant, les échecs y sont très nombreux.

En réalité, une relation amoureuse épanouissante se construit sur un double choix : celui du cœur et celui de la raison. Le seul parti du cœur peut aboutir à une passion déchirante, une relation chaotique et toxique et occasionner de grandes blessures.

À l’opposé, une relation fondée uniquement sur la raison, peut mener à une simple cohabitation basée sur le confort et l’argent.

Le double choix du cœur et de la raison est une des clés pour une relation amoureuse durable.

D’autre part, certains ont une vision très marquée des relations amoureuses : très romantique ou au contraire à l’image de Casanova, léger ou profond. L’idée, c’est de choisir un partenaire qui partage notre perspective. Et le coaching peut nous aider à mieux savoir ce que nous voulons et à mieux faire des choix.

En même temps, faire un mauvais choix est parfois nécessaire pour nous faire progresser. Cela nous permet d’avancer sur la compréhension de nous-même.

Et après une histoire amoureuse difficile comme avec un pervers narcissique, le coaching nous donne des outils pour ne pas reproduire cette situation, nous prépare aux relations amoureuses futures et nous apprend à les entretenir.

S’engager au bon moment

L’engagement est une clé importante dans une relation amoureuse épanouissante, peut-être la plus importante.

Quand une personne a des difficultés à s’engager, les relations amoureuses sont compliquées. Souvent, c’est parce que son passé est trop présent et que l’avenir lui fait peur.

Ce qui est compliqué, c’est que parfois, nous avons raison de ne pas vouloir nous engager, car ce n’est pas la bonne personne. Mais dans d’autres cas, nous sommes seulement paralysés par nos peurs.

À l’opposé, certains voudraient s’engager tout de suite, sans attendre. En fait, ils ne comprennent pas le sexe opposé et ils en ont aussi peur.

Peur de la séduction, peur de se tromper, les peurs ne manquent pas dans les relations intimes.

Le coaching peut aider à les travailler. D’abord les identifier. Puis les supprimer ou les diminuer ou encore apprendre à faire avec. Ensuite, nous pourrons nous engager plus sereinement.

Maîtriser sa gestion du temps

La gestion du temps intervient à 2 niveaux.

D’abord, la gestion du quotidien. Apprendre à être structuré et organisé pour gagner du temps chaque jour.

Et puis savoir concilier vie privée et vie professionnelle pour trouver un équilibre épanouissant. Et ne pas laisser le pro envahir le perso.

Et enfin réserver temps et énergie pour nourrir la relation amoureuse et en prendre soin, quelles que soient les circonstances.

Mais c’est un vrai challenge de savoir poser des limites. Et c’est un sujet fréquemment abordé en coaching. Apprendre à connaître ses besoins, à les exprimer et à y répondre pour éviter les frustrations. Savoir dire non au travail quand il déborde sur sa vie.

Cultiver une relation amoureuse durable

Dans une belle histoire d’amour, le temps est parfois cruel. La vie se charge de nous apporter des contraintes, des difficultés, et aussi des épreuves. Que ce soit dans notre quotidien à 2, dans nos préoccupations personnelles ou encore dans notre travail.

Le temps dépose alors des grains de sable dans les rouages. Et sur un coup de folie, certains détruisent tout. Alors qu’ils pourraient régénérer la relation amoureuse avec un petit travail de coaching.

Avant de saboter une relation qui fonctionne, on peut travailler sur les points de frictions de chacun. Par exemple, des problèmes d’organisation qui surgissent au fur et à mesure que des enfants arrivent.

Comme souvent, mieux vaut prévenir que guérir. Car un divorce, avec tout ce qui se passe après, est un vrai traumatisme. Le travail avec un professionnel est alors plus long et difficile.

Pour les personnes qui ont travaillé sur les 5 clés d’une relation amoureuse épanouissante, leurs histoires d’amour finissent bien, en général ! Et le bonus, c’est que cela améliore aussi d’autres domaines comme les relations humaines en général, et même retrouver un travail...

Vous souhaitez vous faire accompagner ? Contactez-moi !

S'affirmer : ni soumis, ni autoritaire

Dans la quête du bonheur, la recherche de la confiance en soi amène souvent à s’interroger sur l’affirmation de soi. Cette attitude intérieure est l’aboutissement d’un voyage à la découverte de nous-même, de nos peurs et de nos responsabilités. Comment se libérer de la soumission sans tomber dans l’autoritarisme ? Comment s’affirmer sans blesser les autres ? Et pourquoi certaines personnes n’arrivent-elles pas à s’affirmer ? L’affirmation de soi est-elle nécessaire pour atteindre la sérénité ?

L’affirmation de soi, un chemin intérieur vers la sérénité

S’affirmer, c’est, d’après le Larousse, « manifester clairement une aptitude, une opinion ». Il s’agit donc d’avoir une bonne connaissance de ses propres opinions et la force intérieure de les manifester.

Savons-nous exprimer aux autres ce que nous pensons, sans agressivité et sans reculer ?

Et sans imposer aux autres notre propre vision ? En effet, une personne autoritaire pense savoir ce qui est bon pour les autres et veut donc leur imposer sa conception. Quand cette personne a en plus un rapport de supériorité grâce aux conventions sociales, il est difficile de résister.

L’affirmation de soi ne se passe pas à la surface, mais bien à l’intérieur de nous-même. Il n’est pas question de nous mettre en scène. Mais de pouvoir affirmer tranquillement nos valeurs profondes.

Nous devrions donc pouvoir être inébranlables sur ce qui nous importe vraiment, comme si une force intérieure nous armait pour ne pas reculer.

Et dans notre quête du bonheur, savoir s’affirmer est important pour ne pas passer à côté de notre être intérieur, de ce que nous attendons dans la vie. Sans affirmation de soi, cela engendre des frustrations, parfois inconscientes, qui font obstacle à l’épanouissement.

Si nous savons nous affirmer, cela signifie que nous sommes en accord avec nous-même, que nous avons avancé sur notre quête de sens. C’est le chemin vers la sérénité.

S’affirmer pas à pas

S’affirmer demande plusieurs étapes, un travail sur soi, ses peurs, ses responsabilités, son ouverture d’esprit et ses choix.

Bien se connaître pour pouvoir s’affirmer

L’affirmation de soi demande d’abord une introspection pour bien se connaître. Pour comprendre ce qui nous importe vraiment, ce que sont nos valeurs, nos convictions...

Il faudra aussi porter sur soi un jugement bienveillant. S’accepter tel que nous sommes, avec nos imperfections.

Apprendre à se faire confiance, à pouvoir se passer de reconnaissance d’autrui. Nous pouvons alors sentir en nous-même que nous avons notre vision, que nous savons ce qui est bon pour nous.

S’affranchir de ses peurs

Ensuite, nous nous mettons souvent un frein pour nous affirmer : nos peurs musellent notre affirmation de soi.

D’abord la peur du jugement des autres qui peut nous tétaniser. Il faudra, dans ce cas, travailler en coaching pour dépasser cette peur.

Peur aussi des conséquences de nos actes. Parfois, en nous affirmant, nous risquons de devoir supporter des préjudices qui en découleront. Cela peut-être des conséquences sans grande importance. Mais dans certains cas, cela va bien plus loin. Pensons à Martin Luther-King par exemple.

Comprendre les limites de sa responsabilité

Les conséquences de nos actes peuvent impliquer les autres et, dans ce cas, nous avons peur de les blesser par nos mots.

Or, nous ne sommes pas responsables de tout.

Quand on blesse quelqu’un, on a parfois une part de responsabilité, mais pas toujours. Nos mots peuvent avoir touché une ancienne blessure. Nous activons alors un traumatisme. Parfois avec intention de faire mal, mais parfois sans calcul ou même parfois pour tenter de libérer l’autre de cette blessure. Cette 3e attitude, à manier avec délicatesse, est parfois utilisée en coaching pour aider une personne à se libérer.

Apprendre à faire la part des choses pour ne pas être paralysé par nos responsabilités. Connaître les limites de notre responsabilité. Ni dans le déni, ni dans l’usurpation de responsabilité, c’est-à-dire l’autoritarisme. Assumer sa responsabilité par rapport à sa position – de parents, de professeur, de responsable hiérarchique... – en ayant bien conscience des limites.

Ouvrir son esprit

Prendre du recul permet aussi d’ouvrir notre esprit et de ne pas rester pris au piège dans des croyances.

Ouvrir son esprit pour comprendre que certaines personnes nous imposent leur autorité, par leur position et par notre habitude d’obéir.

Depuis l’enfance, nous avons appris à obéir. Parfois, l’injonction a été forte et multiple. En grandissant, nous devons comprendre qu’il faut aussi être capable de dépasser certaines autorités. La question à se poser : est-ce que j’obéis parce que je suis en accord avec ce qu’on me demande ? Ou bien, j’obéis malgré mes convictions profondes ? S’affranchir de la notion d’obéissance peut nous libérer de la soumission.

Ouvrir son esprit permet aussi de mieux comprendre la vision de l’autre. Après notre introspection, nous savons qui nous sommes et ce qui est important pour nous. Sans se sentir en danger, nous pouvons ouvrir notre horizon en écoutant ce que dit l’autre. Et peut-être que nous nous repositionnerons en reprenant à notre compte une partie de ce qui a été dit.

Choisir de s’affirmer

À ce stade, nous avons les clés en main pour nous affirmer. Il reste à faire le choix de l’appliquer. Et ce n’est pas si simple.

Imaginez que vous deviez choisir entre monter par l’escalier ou par l’ascenseur. Vous savez que le premier est meilleur pour la santé, mais que c’est plus fatiguant. Que choisissez-vous ?

S’affirmer, c’est pareil. Cela demande plus d’effort que de se soumettre. Enquêter sur ce qui est important pour nous et l’assumer est plus compliqué que ne pas se poser de question et suivre. À la clé ici, moins de frustrations et plus de sérénité.

L’affirmation de soi en résumé

S’affirmer est essentiel à notre épanouissement.

Pour y arriver, il convient de se connaître soi-même, de s’émanciper de ses peurs, de faire la part de sa responsabilité, d’ouvrir son esprit et de faire le choix de s’affirmer.

S’affirmer est un chemin intérieur bien loin de l’image agressive que l’on a parfois.

S’affirmer, c’est nous aimer nous-même dans notre totalité, avec nos qualités et nos imperfections. Et c’est aimer les autres dans leurs diversités.

Vous souhaitez mieux vous connaître ? Vous libérer de vos peurs ? Apprendre à vous affirmer ? Contactez-moi !

Vivre heureux et responsables, un équilibre à trouver

Nous aspirons à être heureux et c’est légitime. Pourtant le monde qui nous entoure nous montre tant de souffrance et d’inégalités ! Comment vivre sereinement, quand autour de nous le monde est si injuste ?Il s’agit de trouver un équilibre entre le désir de vivre heureux et la nécessité de prendre notre part de responsabilité.

Le bonheur, un équilibre à trouver

Se mettre des œillères

Le monde est parfois injuste. On se met alors comme une estompe sur les tableaux de la vie qui nous entoure pour que les images soient moins nettes, la lumière moins brillante. C’est plus facile à regarder, cela fait moins peur.

Certaines personnes vont même jusqu’à se mettre des œillères pour ne pas voir la noirceur du monde. Soit elles le minimisent, soit elles le mettent à distance, soit elles s’imaginent que cela finira par disparaître.

Parfois, cela résulte d’un choix, conscient ou non, celui de ne pas voir. Mais parfois, l’éducation ou les circonstances de la vie les ont enfermés dans une bulle.

Pourtant, quand la vie les confronte à la réalité, le choc peut être rude, la situation intenable.

Se sentir écrasé par le poids du monde

À l’opposé, d’autres personnes se sentent submergées par leur responsabilité dans le monde.

Chaque jour apporte son lot d’événements tristes venant du monde entier. Et même plus près de nous, la misère n’est pas loin, qu’elle soit matérielle, sociale ou affective. Nous en sommes en partie responsables puisque nous sommes tous des habitants du même monde.

Et puis nous avons aussi notre part d’ombre intérieure. Même sans le vouloir, on fait parfois du mal.

Alors on peut se sentir écrasé par le poids du monde et de ses noirceurs. Envahi par un sentiment de culpabilité collective. Et ne plus pouvoir vivre heureux.

La lumière au milieu des ténèbres

Pourtant, certains êtres ont la faculté d’irradier malgré les difficultés. À l’image de ces femmes venues d‘Afrique, rayonnantes en dépit de parcours de vie terribles.

Comme si les difficultés de la vie leur avaient donné la capacité d’une joie bien plus profonde. Comme si elles avaient au fond d’elles-mêmes, une source inépuisable d’harmonie que rien ne pouvait altérer.

Trouver une mer calme quand la vie nous a ballotté au milieu des tempêtes, c’est donc possible.

Prendre sa part de responsabilité

Accepter ce qui est

Il nous faut d’abord accepter ce qui est et assumer nos impuissances et nos responsabilités. Et ce n’est pas si facile.

Selon nos vies et ce que nous avons vécu, nous réagirons différemment et l’acceptation ne suivra pas le même processus. Pour certains, accepter les difficultés ou l’innommable sera difficile, car cela fera écho à un passé douloureux, à des blessures internes.

Nous nous mettons parfois des boucliers pour nous protéger des trop-pleins : trop-plein de beauté et trop plein d’horreur. Les détacher, c’est nous mettre à nu et nous rendre vulnérables. Mais c’est aussi (re)trouver la vie et l’énergie.

En nous-même, aussi, il y a de l’ombre et de la lumière. La vie est faite de ces 2 composantes. Pour vivre heureux, il nous faut assumer notre part personnelle d’ombre.

Alors acceptons ce qui est, ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire. Notre part de responsabilité collective et personnelle.

Accueillir le cycle de la vie

Et comme tous les vivants, nous devons aussi accepter le cycle de la vie. Admettre qu’un jour, nous allons mourir. À notre naissance, nous avons reçu 2 cadeaux : la vie et le fait qu’un jour, nous disparaîtrons. Sans la mort, la vie n’aurait pas la même saveur.

Se placer dans le cycle de la vie, c’est accepter d’une part la vie et la mort, et d’autre part les hauts et les bas de la vie. À l’image d’un électrocardiogramme, nos vies passent par des sommets et des abîmes. Parfois aussi, c’est le calme plat avec sa dose d’ennui.

Nous pouvons accueillir ces cycles immuables, comme un cadeau fait aux vivants.

La légèreté de l’être à l’épreuve de la vie

Accepter le monde et sa part sombre, c’est aussi accepter de quitter la légèreté pour entrer dans la profondeur. Ne pas rester à la surface des choses ou des gens. Ne pas se contenter d’images superficielles.

Mais comprendre ce qui se cache derrière l’apparence.

La légèreté ne résiste pas à l’épreuve de la vie. Il nous faut accepter de la perdre, au moins en partie, pour prendre notre part de responsabilité.

Trouvons un équilibre entre légèreté et responsabilité. C’est alors que nous pourrons vivre de façon positive et harmonieuse.

Accepter de vivre heureux dans le monde tel qu’il est

Nous pouvons passer ensuite à l’action pour trouver notre place sans écraser rien ni personne.

Analyser et agir

Dans les situations compliquées ou qui nous mettent mal à l’aise, nous pouvons prendre le temps de l’analyse et du recul pour agir au mieux.

Prenons l’exemple du stress. Face à la même situation, chacun n’aura pas les mêmes sensations et réactions. Certaines personnes vivent même très bien leur stress, qu’elles l’aient appris en coaching ou de façon innée.

D’abord, elles perçoivent les peurs et les dangers.

Puis elles analysent et elles prennent du recul. En effet, il y a des dangers plus critiques, car plus immédiats ou plus proches. Elles décident de s’en écarter. Et pour les autres, elles peuvent prendre le temps de s’y préparer et de trouver leurs propres ressources.

L’analyse et la prise de recul nous permettent de mettre en place des actions adaptées. Être dans l’action pour ne pas subir.

Préparer ses ressources intérieures

Éventuellement, on peut préparer des ressources internes pour se défendre. Elles s’exerceront d’abord sur des petits enjeux, avant d’être utilisées dans des scénarios plus périlleux.

Sortir de sa zone de confort

Nous sommes alors prêts à sortir de notre zone de confort, à accepter le monde et à affronter les situations difficiles. Nous devrons reconnaître que parfois nous sommes vulnérables. Avoir l’humilité de l’homme face à l’univers, au monde et aux hommes.

Pour certains, la tentation est forte de rester dans sa bulle avec ses joies lisses et agréables, sans émotions fortes, fermée sur ce qui se passe de l’autre côté du mur. Il s’agira d’ouvrir la porte doucement sur le monde. En y allant par étape.

Choisir de voir la vie de façon positive

Nous pouvons aussi choisir de développer notre capacité à voir les choses positives. Par exemple, quand quelqu’un fait du mal à une autre personne, il est peut-être en mode survie, comme l’araignée qui tue pour se nourrir.

Faire la part des choses entre ceux qui font du mal pour survivre et ceux qui le font pour écraser, pour détruire, pour prouver qu’ils sont puissants.

Comprendre le dessous des choses pour voir les éléments positifs. Ne pas rester à la surface.

La force de l’harmonie intérieure

Cette recherche nous mènera à l’harmonie intérieure. Celle qui nous fait irradier d’une lumière chaude et intense et qui nous protège.

Quand nous sommes attaqués, nous continuons à aller bien, car l’autre n’a pas touché notre cohésion de nous-même. Nous sommes toujours restés nous-même, bien avec notre âme, en paix avec nous-même.

Le coaching pour nous aider à trouver la paix intérieure

Le coaching est un moyen d’avancer plus vite et plus sûrement sur le chemin de notre harmonie intérieure.

Apprendre à faire des choix et à prendre sa part de responsabilité. Faire le choix d’avancer sur son chemin personnel. Comprendre que ce ne sont pas les situations qui nous arrivent qui ont un sens. C’est ce que nous en faisons après qui est important.

Préparer ses ressources internes pour mieux vivre ses peurs. Sortir de sa zone de confort à petits pas pour mieux trouver sa zone de sérénité.

Savoir évaluer le danger et la nécessité d’agir pour transformer ce danger en opportunité. Quand un danger survient, on peut

Trouver son harmonie et sa propre sagesse pour rayonner et apporter de la lumière au monde. Et ainsi faire sa part dans le monde.

Le sujet vous parle ? Vous voudriez avancer sur votre propre chemin ? Échangeons !

Reconversion professionnelle : comment faire les bons choix ?

Quand on sent un besoin de changement dans sa vie professionnelle, c’est le moment de prendre du temps pour y réfléchir. Prendre du recul pour comprendre sa situation actuelle et ce qu’on a vraiment besoin de changer. Ouvrir le champ du possible avec de nouvelles pistes. Puis confronter son rêve à la réalité pour savoir si on est prêt à faire face aux difficultés prévisibles. Et enfin faire le bon choix. Pour faire ce chemin dans de bonnes conditions, être accompagné est un vrai plus : un coach guide la réflexion, soutient la motivation, donne les moyens de résister aux embûches et de faire le bon choix. 

Sentir un besoin de changement

Plusieurs raisons peuvent nous pousser à réfléchir à notre vie professionnelle et à nous poser la question d’une reconversion. Parfois, on se sent mal dans son travail et cela peut être une vraie souffrance. On peut aussi se sentir prêt à passer un cap. Ou bien, on a tout simplement envie de changer.

On sent donc qu’on a besoin de changer quelque chose. Un besoin qu’on a souvent du mal à préciser.

Or, la reconversion véhicule des peurs et des rêves. Un tel changement a un impact direct sur la vie personnelle et éventuellement familiale. Ce n’est donc pas un choix à faire à la légère.

Prendre le temps de la réflexion

Alors avant de tout bouleverser, il vaut mieux passer par une étape de réflexion. Comprendre pourquoi on veut changer, quels éléments on veut vraiment changer. Cela ne va pas toujours jusqu’à la reconversion. On peut finalement changer d’environnement de travail ou avoir une autre vision de son travail ou encore, prendre conscience qu’on a un super job.

Il y a des moments où la vie ne nous laisse pas vraiment le choix. Après une catastrophe naturelle par exemple, on est en mode survie. D’autant plus quand on n’a rien vu venir. Mais l’idéal, c’est d’avoir le temps de cette réflexion : quand on est bien dans sa tête, dans sa santé, quand sa situation financière et sociale est stable...

Pourquoi prendre ce temps de questionnement ? Le risque, c’est de regretter son choix. L’objectif est donc de faire un choix mûri et soupesé.

Comprendre la situation actuelle

Quelle est ma situation actuelle ? Qu’est-ce que ça donne si je reste ? Et si j’en change ? Puis-je rester dans la situation actuelle ?

La réflexion va aussi porter sur ce qui me motive à bouger.  Il est fréquent de vouloir changer parce qu’on n’est pas bien là où on est. Cela peut être les collègues, le management, le lieu de travail, une pression, un manque de personnel... Il faudra alors envisager de quitter son entreprise ou d’évoluer.

Parfois, le malaise vient en fait de sa vie personnelle. C’est assez fréquent en coaching de venir pour une « fausse » raison : en avançant dans le travail, on se rend compte que le problème est autre, mais qu’il était plus difficile à exprimer, car plus profond ou plus douloureux.

Dans d’autres cas, on peut avoir de très bonnes conditions de travail et ne plus aimer ce qu’on fait. On va donc réfléchir à ce qui nous convient et ce qui ne nous convient plus.

L’objectif est toujours de ne pas se tromper dans notre choix. Car, comme toujours dans les changements, on sait ce qu’on quitte, mais pas ce qu’on va trouver. Il est donc important d’avoir bien conscience de nos choix et de nos actes, que ce soit dans notre vie professionnelle ou dans notre vie personnelle.

Le carrefour des possibles

Ensuite, on réfléchit aux différentes pistes. Certains arrivent avec des idées, d’autres non. Mais pour tous, le chemin est le même : d’abord une réflexion sur la situation actuelle puis ouvrir le champ des possibles, multiplier les idées.

Cela peut être

La reconversion n’est donc qu’une des directions possibles. Et on va lister les bénéfices et les risques pour chaque possibilité. Il y aura bien sûr des facteurs connus et d’autres inconnus. Prendre conscience de ses inconnus est déjà une étape utile.

Entre rêve et réalité

La reconversion est un grand changement. Pour la réussir, il va falloir doser rêve et réalité. Le rêve est toujours présent dans les projets de reconversion, c’est ce qui motive et fait avancer. Il faut donc ajouter du réalisme à notre réflexion.

Quel est mon rêve ? Quelle est la réalité ? Qu’est-ce que je peux en faire ?

Une reconversion est parfois semée d’embûches qu’il faut identifier. Difficultés qui peuvent être

Pour avancer, il faut donc un bon équilibre entre méfiance et confiance. La confiance fait avancer. Et la méfiance permet de limiter les risques. Un bon dosage est utile pour ne pas voir tout en noir, ni tout en rose.

Pour identifier les risques, la 3e étape, c’est de faire une enquête : que représente ce changement pour moi ? Et pour mes proches ? Que va-t-on trouver dans la nouvelle situation ?

L’enquête ne dira pas tout, évidemment. Mais elle va donner des idées pour savoir si on est prêt à ça ou pas. Comme dit le dicton, un homme averti en vaut deux !

Un coaching pour accompagner la réflexion sur sa vie professionnelle

Envisager un changement dans sa vie professionnelle et le mettre en place, n’est donc pas un long fleuve tranquille. S’appuyer sur une aide extérieure, c’est s’assurer plus de clairvoyance et de réussite.

Le coach

Il fait aussi travailler sur la confiance pour trouver le bon équilibre entre confiance et méfiance. Et sur la confiance en soi pour mieux avancer.

Parfois, notre entourage nous fait des remarques qui blessent ou qui nous démotivent. Le coach fait travailler sur la peur du jugement, la peur de l’échec. L’objectif est de ne pas s’empêcher d’avancer et d’obtenir ce que nous voulons.

Certaines reconversions vont bouger beaucoup de choses, en particulier sur sa vie personnelle. Il arrive que dans un couple, l’un des deux ait peur de la reconversion de l’autre et de ses implications. Cela peut donc devenir compliqué au niveau familial. Le coach est là aussi pour aider à traverser cette période compliquée.

Et puis le coach est aussi capable de dire les choses qu’on ne voudrait pas entendre. Car la réflexion sur la vie professionnelle amène des choses agréables, mais aussi d’autres qui le sont moins. On va souvent voir des éléments qu’on ne voulait pas forcément voir. Et parfois, c’est difficile. L’idée est de prendre conscience des difficultés et de ne pas rester dans son rêve.

Le moment est-il bien choisi ?

Réfléchir à un changement dans sa vie professionnelle, c’est aussi intégrer le facteur temps : est-ce le bon moment pour changer ? Est-ce que ce serait mieux plus tard ?

Reporter le projet peut avoir des raisons médicales, conjoncturelles ou familiales. Par exemple, si on réfléchit à se mettre à son compte alors qu’on a un enfant en bas âge, on peut choisir de remettre à plus tard sa réalisation.

Le coaching va permettre de creuser et de prendre en compte les différents signaux. Et même si le projet est reporté, la personne va reprendre sa vie en main.

Se reconvertir, la peur de l’inconnu

La reconversion professionnelle induit une grande peur, celle de l’inconnu. De façon générale, les peurs peuvent être nuisibles, car elles empêchent d’avancer. Mais elles ont aussi un côté utile : souvent, on a raison d’avoir peur, le risque est réel. Et c’est l’occasion de se demander si on est en capacité d’affronter ce danger-là.

Il faut aussi faire le tri dans ces peurs. Certaines sont plutôt des croyances limitantes et il est bon de chercher ce qu’il y a derrière.

Comme toutes les émotions, le coach n’est pas là pour les enlever mais il apprend à mieux vivre ses émotions. Le coach aide la personne à regarder ses peurs, à les comprendre et à voir les risques. C’est la première étape pour les dompter.

Ensuite, la personne va se tester avec une petite peur et donc une petite action. Si ça se passe bien, on peut aller plus loin. Si c’est trop dur, on va se poser des questions et creuser. Il s’agit donc de se confronter à la réalité. Car les peurs viennent d’une perception de la réalité et du danger. Et il faut voir s’il y a distorsion entre cette perception et la réalité.

Dans un travail sur une reconversion, on va chercher à identifier ce qui fait peur. Et globalement, il s’agit de la peur de se tromper, de l’échec et de l’inconnu.

Réfléchir à sa vie professionnelle pour se donner les moyens

Au bout de ce chemin de réflexion, quel que soit le choix retenu, les bénéfices sont grands.

Vous aussi, vous vous posez des questions sur votre vie professionnelle ? Vous envisagez un changement, mais vous ne savez pas quoi ? Vous voulez sécuriser ce changement ? Contactez-moi !

Gérer ses émotions pour bien les vivre

Nous vivons chaque jour des émotions. Et quand tout se passe bien, elles nous permettent de nous comprendre et facilitent notre relation aux autres. Pourtant, certains les vivent mal, parce qu’elles sont trop intenses ou inexprimées ou parce qu’elles ne s’extériorisent pas. Apprendre à les identifier, les accepter et savoir vivre avec, c’est possible avec le coaching de vie.

Identifier une émotion

La gestion des émotions commence par identifier le ressenti d’une émotion. On les sépare en émotions positives, qui procurent de la joie du bien-être ; et les émotions négatives qui sont source de stress, de paralysie parfois, et même de dépression.

Et puis, il y a le registre de l’intensité. Une émotion très intense ne se vit pas de la même façon que la même dans une gamme plus douce. Un trop-plein peut être source de mal-être.

Pour l’identifier, on peut être à l’écoute de notre corps : ses différences de température, la transpiration ou la boule au ventre pour les émotions négatives. Les étincelles dans les yeux ou les papillons dans le ventre, pour celles qui sont positives.

Tous différents devant les émotions

Nous le remarquons autour de nous. Certains savent bien gérer leurs émotions, alors que d’autres ont du mal à les identifier ou bien ont un problème d’intensité.

Par exemple, les hypersensibles ressentent chaque émotion avec une intensité trop forte, pour être vécue sereinement.

Et certains ne les ressentent pas ou avec une intensité très faible. Or, comprendre ses propres émotions et celles de l’autre est nécessaire à une bonne relation.

Et l’intensité peut être variable à différents moments de la vie, ou selon le contexte extérieur. Cela peut ajouter à notre confusion et participer au mal-être.

Certaines personnes ne savent pas identifier les émotions. C’est une source de souffrance, car il y a un ressenti, mais il n’est pas reconnu.

Et puis s’ajoutent notre éducation, notre milieu et notre environnement. Dans certaines cultures, il est bon, ou pas, de montrer ses émotions. Par exemple, dans le milieu artistique, on s’attend à des émotions fortement exprimées. À l’inverse, on n’attend pas de débordement de la part d’un trader à la bourse. On est donc influencé par ce qu’on peut montrer, par ce que les autres s’attendent à voir s’exprimer. Et donc on s’autorise, ou pas, à exprimer des émotions.

Intérioriser ou extérioriser ses émotions

Somme toute, une émotion s’exprime à l’intérieur de nous et aussi s’extériorise. C’est donc un équilibre subtil entre les deux qui peut nous rendre serein et en bonne relation avec les autres.

Or certaines personnes sont plus fortes pour le côté intérieur, et d’autres pour l’extérieur. Et cela influence la communication que nous avons avec les autres et avec nous-même. Quand on intériorise beaucoup, on communique mal avec les autres, d’où une éventuelle difficulté dans les relations aux autres. Et quand on extériorise beaucoup, on n’envoie pas de bons signaux à soi-même, d’où un éventuel mal-être.

Pourtant, les émotions sont révélatrices pour nous-même. Elles nous permettent de savoir ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas.

Et il faut savoir s’adapter au contexte. Parfois, c’est intéressant de laisser libre cours à nos émotions. Dans la sphère familiale et amicale par exemple. À d’autres moments, on doit savoir cacher nos émotions. C’est le cas des examens ou des entretiens.

Gérer ses émotions, ça veut dire quoi ?

Quelle qu’elle soit, une émotion génère une perturbation, une modification de nos ressentis. Que ce soit la joie, le bien-être ou au contraire, le stress, la colère, les émotions bouleversent, bousculent.

Si on ne les contrôle pas, notre sérénité et notre communication avec les autres deviennent compliquées. Savoir gérer ses émotions ou apprendre à les gérer, c’est gérer ce qu’on en fait et comment on les vit.

Il faut donc savoir les identifier et les comprendre, et puis les accepter et parfois les apprécier. D’ailleurs, quelles qu’elles soient, les émotions prouvent que nous sommes vivant ! Et enfin, il faut apprendre à bien les vivre. Dans toutes les situations, puisque la gestion sera différente selon leurs intensités. Et aussi, en fonction des moments.

En effet, vivre une émotion se passe en 3 temps. D’abord, on la vit par anticipation. On peut donc apprendre à se préparer, surtout quand on a un tempérament anxieux. Cet avant-goût permet aussi d’en profiter davantage, quand c’est une émotion positive.

Ensuite, on la vit au moment présent. On doit donc apprendre à la gérer quand elle survient.

Et enfin, une émotion peut durer. La question alors est de savoir combien de temps. Par exemple, quand on reçoit une mauvaise nouvelle, on est triste et c’est normal. Si on est triste très longtemps, cela pose problème.

Comment réaliser si on gère bien ou mal nos émotions ?

Plusieurs signes peuvent nous alerter.

D’abord, quand nos émotions nous empêchent de passer à l’action, que ce soit en parole ou en geste. Nous n’arrivons pas à exprimer ce que nous avons à dire. Ou bien, nous ne pouvons plus bouger, tétanisé par la peur, par exemple.

Un autre signe, c’est la distance entre le message qu’on a à l’intérieur de soi et celui qui est décodé par les autres. Nos émotions n’ont donc pas été exprimées correctement à l’extérieur.

Ou bien, parfois, les autres nous renvoient une information qui nous parait à l’opposé de notre ressenti. « Tu n’as pas d’émotion. » « Tu es un vrai robot. » « Tu es volcanique. »

Parfois, c’est un mal-être qui alerte. Il peut être diffus et inexpliqué.

Ou bien notre corps envoie des signaux. Cela peut être des problèmes de peau, la peau qui démange par exemple. Ou des maux de ventre, de dos, des crispations. Selon les cas, il peut s’agir de rigidité ou, à l’opposé, d’apathie, comme les personnes amorphes après un traumatisme.

Le problème peut être à l’origine d’un rapport compliqué à la nourriture. Les émotions peuvent couper la faim ou bien l’augmenter. Et pour les cas les plus extrêmes, cela peut aller jusqu’à l’anorexie.

Dans certains cas, il faudra mettre en place un suivi médical. C’est pourquoi il vaut mieux dénouer avant, par du coaching par exemple.

On le voit, les symptômes sont très variés selon la personne, mais aussi, la période de la vie, ou le type d’émotion.

Que faire pour mieux vivre ses émotions ?

Selon les cas, on peut changer de rythme. En effet, quand on a trop d’émotion et que cela va trop vite, c’est compliqué. Prendre du temps pour analyser et retrouver du calme peut être bénéfique. On peut alors s’isoler, ou bien se retrouver seul au milieu des autres avec de la lecture par exemple, ou encore travailler avec quelqu’un d’extérieur qui nous aide.

Quand on n’a pas assez d’émotion, il s’agit plutôt de se confronter à des situations pour les déclencher. C’est comme se rapprocher du feu pour mieux le sentir. On va donc être amené à sortir de sa zone de confort.

Les émotions sont parfois des signaux pour nous dire que nous ne sommes pas sur le bon chemin ou pas au bon endroit. Quand on est en cohérence avec soi-même, en accord avec ce qu’on est et ce qu’on vit, alors on vit dans la sérénité. Si ce n’est pas le cas, il faut parfois changer de chemin ou ajouter des éléments sur le chemin.

Un élément utile pour mieux vivre ses émotions, c’est l’activité physique puisque cela canalise notre trop-plein d’émotions. Selon les personnes et les moments, il faut faire sortir ces émotions : on se dépensera avec des sports plus intenses. Et parfois, on a besoin d’agir dans l’autre sens, de développer l’intériorité : on fera des activités plus calmes comme le yoga. Certains sports permettent de faire les deux, comme la marche, la nage ou la danse.

Dans tous les cas, il s’agit de calmer l’esprit. Et chacun de nous ne le fait pas de la même façon : certains auront besoin de se dépenser avec une activité physique intense, d’autres plus calme.

Et quand cela ne suffit pas, il faut voir un spécialiste.

Gérer ses émotions avec le coaching de vie

Le coaching de vie peut aider à mieux vivre ses émotions. Il va permettre de mieux les identifier et de mieux les comprendre. Savoir identifier le type d’émotions et leur intensité. Les relier à un contexte parfois.

Il va permettre de travailler sur l’intensité pour qu’elle ne soit plus perturbante : les atténuer si elles sont trop fortes, les développer si elles sont trop faibles, ou encore les faire éclore si on ne ressent rien. On va donc apprendre à repérer les indicateurs pour savoir ce qu’il faut faire et comment s’adapter.

On travaille donc pour accepter ses émotions et les aimer. Pour ne plus avoir peur de leur intensité. Et ensuite, savoir comment gérer ou adapter son comportement.

Le coaching permet de travailler les émotions dans les choses banales de la vie, dans le quotidien et aussi dans les moments où on sort de notre zone de confort.

Car les émotions, c’est fascinant comme la complexité du corps. Apprécier leurs diversités, la multitude de leurs expressions. Contempler les émotions exprimées à tout âge de la vie, du nourrisson à nos anciens. C’est ce qui nous rend vivant et humain.

Comment le coaching a transformé ma vie

« Le coaching de vie a changé ma vie à tous les niveaux. Ça a été une révélation ! »

Lucile Poitou, coach de vie et fondatrice de Lucile Coach, a expérimenté par elle-même le changement que peut apporter le coaching de vie. Elle a apprivoisé le temps et arrêté de courir. Elle a appris à gérer la distance aux autres et aux situations, pour vivre apaisée. Elle a transformé ce qui pouvait être négatif en force et accepté la mouvance de la vie. Elle a développé sa capacité à être caméléon et se mettre à la place des autres, pour devenir coach de vie elle-même et contribuer au monde. Récit d’une découverte qui a changé sa vie.

Le coaching, une révélation dans ma vie quotidienne

« Le coaching de vie a changé ma vie à tous les niveaux. Ça a été une révélation ! » Lucile a été attirée, au départ, par une formation, sans savoir très bien ce qu’elle en ferait ensuite. Elle se disait que ça lui apporterait certainement quelque chose. Mais ça a été un vrai révélateur. Ça lui a tellement plu qu’elle s’est dit qu’elle ne ferait pas autre chose.

Le coaching a changé sa vie, car elle a appris à connaître qui elle est vraiment, à s’accepter telle qu’elle est. A augmenté sa confiance, son estime de soi. Et à avoir d’autres attentes optimales pour sa vie.

Avant, dans sa vie, elle se sentait fatiguée. Et puis elle a appris à accepter ses envies, son rythme de vie, à profiter de sa vie chaque jour. Et, en plus, elle arrive à le faire en faisant un métier qui l’épanouit.

Le coaching est entré dans sa vie et tout s’est intégré naturellement, que ce soit sa vie personnelle ou professionnelle. Elle peut décider de son rythme, tout en intégrant les autres et les imprévus dans sa vie. « Je suis dans une zone de confort, mouvante, je peux me challenger sans pression. Je peux rester en harmonie avec moi-même. »

Apprivoiser le temps

Un jour, on a demandé à Lucile : « C’est quoi pour toi le luxe ? »

– Du temps !

Le luxe, c’est d’avoir le temps. Pouvoir se permettre d’avoir du temps et de ne pas courir. Ça fait partie de la richesse de la vie.

Le coaching de vie permet de travailler son rapport au temps. C’est ainsi que Lucile a arrêté de courir. Pendant de nombreuses années, toute sa vie était très organisée. Femme active avec 2 beaux enfants, elle glissait d’une activité à l’autre, d’une contrainte à l’autre, sans souffler.

Elle est passée à une situation pleine d’imprévus, d’inconnus. Et son idée du temps a vraiment changé. Après tout, pourquoi courir ? Et après quoi court-on ? Et elle a arrêté de courir. Le coaching de vie l’a amenée à accepter l’idée de fainéantise. C’est bon aussi de ne rien faire, d’avoir un rythme plus lent, de s’autoriser à paresser.

Dans un planning débordé, on n’a pas de marge de manœuvre. Or, dans la vie, tout ne se passe pas toujours comme on a prévu. C’est donc bien de laisser de la place pour les imprévisibles.

En fait, la vraie richesse, c’est de pouvoir alterner les périodes calmes et celles plus intenses. Choisir aussi son rythme, ses priorités. Lucile aime prendre son temps, mais aussi enchaîner les rendez-vous. Elle aime aussi travailler avec des horaires décalés. C’était déjà le cas dans son premier métier, quand elle travaillait dans l’hôtellerie/restauration. Et c’est parfois le cas pour ses rendez-vous de coaching.

Elle aimait ce décalage du temps. Travailler quand les autres rentrent se reposer. Et puis ne rien faire quand les autres s’agitent. « J’apprécie toujours ce décalage ».

Apprendre la distance

« J’étais une hypersensible qui s’ignorait et le coaching me l’a révélé et me l’a fait accepter. » Maintenant, elle sait gérer ces situations. Elle a appris à mettre de la distance, à prendre du recul, à accepter l’inacceptable. Comment vivre heureux alors qu’il y a autant de souffrance dans le monde ?

Le coaching apprend à prendre du recul par rapport aux autres, par rapport à des situations et par rapport à soi-même. Parfois, on est désorienté, on a perdu ses repères. Avec le coaching de vie, on se reconnecte à soi-même. L’hypersensibilité la faisait souffrir. Elle a maintenant les clés pour la gérer. Elle a l’impression d’être moins hypersensible, car elle n’en souffre plus.

« Cette distanciation, je l’avais très jeune et je l’ai développé avec le coaching. » Depuis son enfance, Lucile a toujours senti un décalage. Qu’est-ce que je fais sur cette terre ? Pourquoi suis-je là ? Cette distanciation par rapport à des gens ou à des situations qui pouvaient la faire souffrir, elle a appris à la cultiver. Et c’est même devenu un avantage pour son métier de coach.

Transformer le négatif en positif

Cette capacité à prendre du recul contribue à son bien-être et à son bonheur. Ainsi, grâce au coaching, elle a transformé cette sensation de distance qui lui pesait en quelque chose de positif.

Le coaching de vie permet de transformer des éléments négatifs en positifs, comme un alchimiste change le plomb en or. Faire du neuf avec du vieux.

Lucile a divorcé après 20 ans de mariage. Cette période très instable, après une longue séquence de stabilité, l’a bousculée. Et puis elle a transformé ce célibat en richesse. Elle est partie explorer le monde qui l’entourait. Elle a fait des rencontres très riches.

Accepter la mouvance de la vie

Plusieurs fois dans sa vie, Lucile a senti qu’elle n’était plus à sa place là où elle était, comme à la fin de son mariage.

Ou encore, quand elle dirigeait une équipe de 25 personnes dans une clinique. C’était une très belle expérience. D’abord, car c’était dans le domaine de la santé, secteur qui la passionne depuis qu’elle est petite. Et puis aussi par le côté humain. C’est un métier très riche, de terrain et aussi très fatigant, avec beaucoup de tension. Au bout d’un moment, elle a senti que c’était transitoire, que ce n’était plus sa place.

Lucile a vécu cette sensation plusieurs fois dans sa vie personnelle et professionnelle. Elle aimait ce qu’elle faisait et puis, à un moment, elle sentait que ce n’était plus sa place.

Le coaching apprend à accepter la mouvance de la vie. Rien n’est figé. Je peux vouloir une chose aujourd’hui. Et demain, ce sera peut-être autre chose. On continue à avancer sur le chemin de sa vie. L’important, c’est de sentir que ce qu’on fait est juste. Là où je suis au moment présent, c’est exactement ce qui devait se passer. On apprend à accepter ce qui se passe et qui on est. Accepter aussi la vie entière avec ses bons côtés et ses moins bons.

Sortir de sa zone de croyance

Originaire des Ardennes, Lucile vient d’un milieu très équilibré. « J’ai beaucoup de chance, j’ai une belle famille ». Mais elle a dû sortir de cette zone de croyance très pragmatique, très normée, car elle ne s’y retrouvait pas. « J’ai dû m’enfuir pour retrouver ma liberté ».

Dans sa vie professionnelle, elle a rencontré des croyances limitantes. Elle a travaillé une dizaine d’années dans un cabinet de recrutement. Elle y aidait des personnes à sortir de leurs contraintes et à prendre conscience de celles qu’on ne peut pas enlever.

En coaching, maintenant, elle retrouve cette même idée : faire l’optimum par rapport à une situation, ne pas vendre du rêve qui n’est pas possible, aider à sortir de sa zone de croyance.

S’intéresser aux 2 côtés du miroir

« J’ai fait des métiers où on connaît le devant et le derrière », l’endroit et l’envers du décor. Quand elle travaillait dans l’hôtellerie/restauration, elle aimait beaucoup ce partage, cette richesse des relations. Et aussi ce côté double : un grand professionnalisme, une grande organisation qu’on ne ressent pas de l’autre côté. Tout est fait pour le plaisir des clients.

C’est pareil en coaching. Le client ne ressent pas le professionnalisme du coach, tout le travail en amont.

Contribuer au monde

Pour Lucile, contribuer au monde est important. Quand elle travaillait en cabinet de recrutement, elle accompagnait des personnes sur leurs parcours : que veulent-ils faire ? Que peuvent-ils faire ? Et quelle est la réalité du marché ?

En coaching de vie, c’est pareil. Elle accompagne les personnes vers leur rêve, tout en gardant les pieds sur terre. Elle partage son expérience du monde du travail et les stéréotypes dans le recrutement pour ne pas rêver de l’impossible. Elle aide les personnes coincées dans des schémas qui emprisonnent, à avoir conscience des contraintes et à faire l’optimum avec ce qu’on a.

Pour Lucile, sa façon d’être engagée, c’est d’avoir un métier où elle accompagne des personnes. Et qui la nourrit elle-même. Accompagner les personnes pour qu’elles soient le mieux possibles dans leur vie et dans leur travail, qu’elles aient une chance de s’épanouir et d’améliorer vraiment leur vie.

Car, avec le coaching, elle a compris qu’il y a plusieurs façons de contribuer à un monde meilleur et que ça ne doit pas être un sacrifice. Accepter de ne pas sauver le monde, mais faire sa part, à son échelle, à son niveau.

Être un caméléon

Lucile possède une formidable capacité de caméléon, une grande intelligence émotionnelle : elle peut se mettre à la place des personnes, du grand patron aux plus simples. Son empathie lui fait comprendre les uns et les autres. En coaching, cette aptitude lui sert tous les jours, car un coach a un rôle de miroir vis-à-vis du client.

Parfois, à force d’être un caméléon pour les autres, on se perd. À force de prendre la couleur des autres, quelle est ma couleur à moi ? « Qui suis-je vraiment ? » s’est demandé souvent Lucile. Le coaching lui a appris à prendre le recul nécessaire pour se connaître et garder ses repères au fil du temps. Et accepter aussi que sa couleur change au cours de sa vie.

Éclairer de sa lumière intérieure

Lucile est une personne très lumineuse. Pas étonnant quand on se souvient que le prénom Lucile vient des mots lumière, éclairer. Elle illumine et apporte la sérénité aux gens. Parfois malgré sa propre tempête intérieure !

Et depuis son enfance, par les réflexions qui lui sont faites, elle s’est rendu compte qu’elle éclairait les autres de sa lumière intérieure, comme un phare dans la tempête. Elle se souvient, par exemple, d’un marché en Guyane et d’une dame qui lui disait qu’elle était si heureuse de l’avoir rencontrée.

De son côté, Lucile est aussi fascinée par des personnes qui vivent des choses difficiles, la misère, la guerre… Et qui ont cette capacité malgré tout, à dégager un bonheur incroyable. De belles âmes qui illuminent aussi nos vies.

Ressentir le plaisir

Cette lumière est peut-être nourrie du plaisir que Lucile cultive. Le plaisir d’accompagner des personnes hypersensibles. Le plaisir de la vie, de l’instant présent.

Elle retrouve ce plaisir dans la danse. Pas besoin de matériel, juste soi. Et laisser libre cours à son expressivité. Dégager quelque chose de l’intérieur vers l’extérieur. C’est aussi un travail sur soi et sur ce qu’on communique.

Et le coaching lui a appris à trouver et utiliser ses ressources intérieures et extérieures. Qu’est-ce que j’ai ? Qu’est-ce que j’en fais ? En coaching, c’est nous la solution : trouver au mieux la solution en nous.

Et certes, dans le monde et dans nos vies, il y a des choses pas drôles. Mais nous pouvons décider de voir aussi la lumière. Nous pouvons accepter pleinement le plaisir de la vie, les plaisirs simples du moment présent.

« Ce qui devra se faire se fera. Mais contribuer au monde est une évidence. Sans sacrifice. Tout en s’amusant »

Vous voulez rencontrer Lucile Poitou, coach de vie ? Prenez RDV

Sérénité : comment la trouver en soi et la cultiver

Trouver la sérénité, c’est suivre un chemin intérieur. Il commence par la compréhension de soi, de nos façons d’agir et de ressentir. Et puis le sentier continue avec notre environnement : comprendre ce qui nous entoure et notre façon de le vivre. Enfin la sérénité vient quand nous faisons la paix avec nous-même et avec l’extérieur. Nous pouvons alors vivre apaisés et sereins.

La sérénité vient de l’intérieur

La sérénité, c’est un état de calme et de tranquillité auquel chacun aspire. Elle vient de l’intérieur, de nos propres ressources. C’est cette paix intérieure qui nous apaise et nous rend pleinement nous-même. Celle qui nous fait rayonner de l’intérieur comme une bougie dans une lanterne. Cette paix-là ne peut venir que de nous-même.

Elle est composée de 2 éléments : la paix avec soi-même et la paix avec l’extérieur. D’abord nous accepter dans notre entièreté, avec notre lumière et notre ombre. Puis faire la paix avec ce qui nous entoure, en acceptant aussi la part de lumière et d’ombre de notre environnement.

Nous ne pouvons pas changer l’extérieur, nous n’avons pas prise sur ce qui arrive autour de nous. Mais on peut être en paix intérieure avec l’extérieur.

Trouver ou retrouver cette paix s’apprend avec le coaching de vie. Pour certains, le processus se fait naturellement. D’autres ont besoin d’apprendre à trouver le chemin : utiliser ses propres ressources et changer sa façon de voir. Le coaching de vie accompagne ce changement de posture et prépare à l’acceptation.

Trouver la sérénité du quotidien en 3 étapes

Première étape pour trouver la paix intérieure : se comprendre soi-même. Comprendre comment nous agissons, ce qui crée la paix en nous et ce qui crée la tourmente. Être conscient de nos émotions, de nos sentiments.

Ensuite comprendre l’extérieur, comment nous voyons notre environnement, comment nous sommes impactés par ce qui nous entoure.

Et puis faire la paix avec nous-même et ce qui nous entoure. Apprendre l’acceptation de soi et de ce qui se passe autour. Lâcher prise. Vivre les choses en soi. Apprendre aussi à se protéger et à gérer ce qui nous est insupportable. Se mettre dans une situation de paix, d’équilibre.

Notre corps est notre allié

Première étape, partons à la découverte de nous-même. Notre corps est une ressource que nous n’avons pas appris à écouter. Et pourtant ! Notre corps nous indique un rythme. Il sait ce qui nous fait du bien et ce qui nous rend mal à l’aise ou malheureux. Apprenons à nous faire confiance, à faire confiance à ce que nous dit notre corps.

D’ailleurs, si on écoute le mot « maladie », on entend le « mal a dit ». Il faut donc apprendre à écouter les messages du corps, ses émotions, ses douleurs, sa fatigue, les battements de son cœur.

Utiliser pleinement les ressources de son corps, fait partie de la panoplie d’une personne sereine. Nous sommes maîtres de notre corps, nous l’avons toujours avec nous. Sachons l’accepter, l’écouter et accepter ses messages comme des signaux, des balises.

La sérénité, c’est aussi apprendre à moins réfléchir. Calmer son mental, ses peurs. Pas toujours facile… Faire place aux ressentis du corps peut nous apprendre à ralentir le flot des idées et des pensées.

Pour se vider la tête, on peut s’aider du corps : la méditation ou une grande marche sont des moments où le mental laisse la place au corps. À nous de trouver notre façon d’atteindre ce moment de vide et de lâcher-prise. À nous aussi de réserver des moments pour eux dans nos vies bien remplies.

Nous ne sommes pas seuls

Nous ne sommes pas seuls, isolés comme des ermites. Les autres sont là. La nature aussi est là et nous faisons partie intégrante de cette nature. Tout notre environnement a sa part dans notre équilibre de paix, que ce soient les personnes qui nous entourent, notre travail, notre lieu de vie, le contexte plus global, la nature. Ils peuvent être des poids ou au contraire des aides.

Par exemple, la nature est une ressource pour nous aider à trouver notre paix intérieure. Écoutons la nature. Le bruit tranquille de la rivière qui coule. Le doux bruit du vent d’été dans les arbres. Le chant des oiseaux qui célèbrent l’aurore.

Faire confiance à l’univers, chacun dans sa spiritualité pour percevoir notre chemin dans le monde. C’est aussi un lieu de ressourcement et de paix.

Parfois, le contexte est dur, le poids fort, notre situation difficile. On ne peut pas changer la conjecture, mais on peut être libre tout en étant en prison. Et l’inverse est vrai aussi. Comprendre notre environnement et son impact sur nous est essentiel. C’est un pas nécessaire pour faire la paix.

Faire la paix

Quand on s’est compris soi-même et qu’on a compris son environnement, le stade suivant consiste à faire la paix, à lâcher prise. Accepter de ne pas avoir le contrôle sur tout, accueillir l’imprévisible.

Finalement, il s’agit de retrouver la sérénité primordiale que nous avions en nous. Pensons aux jeunes enfants qui accueillent tout avec curiosité et plaisir. Cette paix a parfois été bousculée par la vie, parfois volée par d’autres. C’est pourquoi il faut apprendre aussi à se protéger.

Faire la paix, c’est apprendre à être en connexion, en harmonie avec notre comportement et notre environnement. Et transformer les contraintes inévitables en choses positives pour nous.

Enfin, montrons de la gratitude. Remercions pour ce que nous avons et ce que nous sommes. Nous sommes riches de nous-même et nous ne le voyions pas toujours.

Retrouver la sérénité avec le coaching de vie

Pour nous aider, le coaching de vie est précieux. Il va d’abord nous accompagner au changement, à la préparation du futur. Ce n’est pas facile de changer une habitude ou un comportement. Le coach est là pour nous guider, pour nous aider à trouver les ressources en nous.

Le coaching de vie est aussi là pour nous préparer à l’acceptation. Car accepter est un chemin qui peut être long et difficile. Mais sans acceptation, la souffrance est permanente.

Accepter n’est pas renoncer. En effet, parfois pour supporter l’insupportable, certains adoptent une technique de blindage émotionnel : ils n’attendent plus rien d’eux-mêmes, des autres, de la vie. Mais alors il n’y a plus de liens, plus de profondeur et donc plus de vie. Ils sont blindés contre la vie. Le coaching de vie nous sort de cet écueil ou nous en prévient. Et nous pouvons alors goûter pleinement la vie.

La sérénité, source de vie

Trouver la sérénité passe donc par nous comprendre nous-même, comprendre notre rapport à l’extérieur et faire la paix. Au cours de ce chemin, seul ou accompagné par un coach de vie, nous trouvons des ressources comme notre corps ou la nature sur lesquelles s’appuyer.

La clé, c’est de trouver nos propres ressources pour que notre paix intérieure rayonne en nous et autour de nous durablement.